Expositions

Grégory Valentin

Espèce de Livre

Une « especedelivre » c’est un ouvrage reproduit intégralement sur un tableau, travaillé pour que de loin, on ait l’illusion d’une œuvre d’art et que de près, on y découvre la littérature. C’est l’artiste, Grégory Valentin, qui crée ces « especedelivres », véritables textes esthétiques vibrants.
Chaque « especedelivre » reproduit un livre dans son intégralité. Grégory Valentin enlève les sauts de ligne, les numéros de chapitre, et le texte se déroule à la manière d’un « fil tissé sur la toile. » :
La peste d’Albert Camus, Vingt mille lieues sous les mers de Jules Vernes, Le Rouge et le Noir de Stendhal, … Pour Grégory Valentin, lors de la traduction en « espèce » du livre, l’idée est toujours d’exposer un regard subjectif, un parti pris.
Ce dernier s’exprime dans le choix de la typographie, de l’interlignage, des couleurs, dans le choix des mots mis en avant – comme dans Un homme qui dort de Georges Perec, où il décide de mettre en avant le mot « monstre », s’amusant de la petite proportion de sa récurrence par rapport au reste du texte.
Grégory Valentin interprète une ambiance, un ressenti. L’objectif n’est pas de faire un tableau figuratif, mais abstrait. « Je voulais que l’on voie d’abord le tableau de loin, que l’on sente une vibration, puis qu’on se rapproche, et que l’on découvre que c’est un livre » nous déclare-t-il. Cela explique le « regard plastique » sur l’œuvre, qui rend le tableau « séduisant » et « agréable » à regarder, même si l’on n’est pas assez proche pour pouvoir lire les caractères.
La réaction du public face aux tableaux est, par ailleurs, très symptomatique de ce double effet : « Ils regardent les couleurs, les dégradés, puis en se rapprochant, il y a un deuxième effet. Ils sont étonnés ou trouvent cela marrant. Puis, ils lisent les paragraphes, ils font des allers et retours, se reculent ou s’avancent. Il y a une véritable interaction. »


Olivier Ribardière

Métamorphose

à 20 ans, après un passage éclair dans une école photographique, Olivier Ribardière, autodidacte, devient assistant et apprend les rudiments du métier.

Ses motivations le poussent à élargir son champ d’horizon, il part alors pour le studio pin-Up, où il assiste les plus grands noms du moment, comme Oliviero Toscani, Jean Paul Goude, Peter Lindberg.
Considéré comme un des photographes de mode pour enfants les plus talentueux de sa génération, les plus grandes marques ont fait appel à lui telles que Dior, Sonia Rykiel, Tommy Hilfiger, Tartine et Chocolat, Lee Cooper, Mango, Naf-Naf, ainsi que la publicité et la presse.
L’année 2011 marque un tournant dans sa carrière. Cherchant désormais à allier sa vie professionnelle à une démarche plus personnelle, sa rencontre avec Olivia François, créatrice styliste va s’avérer déterminante. Lui, inspiré par les peintres Flamands ou Espagnols qui mettaient leur modèle en lumière en les enveloppant d’un clair-Obscur subtil ; Olivia, qui imagine et confectionne tous les modèles de costumes.

A travers ces portraits, Olivier Ribardière et Olivia François vous invitent à traverser le miroir, à la recherche d’une histoire féerique et onirique, dont le personnage serait secrètement le Héros. Chaque photographie se confond entre rêve et réalité, telle une peinture. Des Babouchka enveloppées dans des rêveries de soieries à des moujiks célestes, échappées comme par magie d’une Russie fantasmée dans la série RUSSIAN DOLLS, Olivier redonne des couleurs à l’enfance, la réenchante et l’imprime pour toujours dans nos mémoires. Dans la série ICONIC et AVATAR, la princesse, le prince et l’artiste semblent auréolés de pureté et d’innocence perdue, dans des fantaisies de dentelles immaculées.

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